L'ancillaire traditionnel
Il est en métal. Nettoyé après chaque utilisation, puis stérilisé, il est réutilisé.

L'ancillaire comporte les guides de coupe, et les différentes pièces d'essai, de chaque taille disponible. Pour le fémur, nous avons aussi les essais pour le côté droit (1) et le côté gauche (2). L'insert d'essai (3) existe dans les différentes tailles tibiales avec plusieurs épaisseurs disponibles (10,12 et 15).

Il est facile d'imaginer le prix de ce matériel, et le travail humain, en salle de stérilisation, que représente son nettoyage après chaque intervention, son rangement soigneux dans les boites, et sa stérilisation.
Si plusieurs marques de prothèse sont utilisées dans l'établissement, le stockage de ces boites prend énormément de place...
La technique traditionnelle
Exemple concret : jambe arquée.
Si le genou est déformé en varus (jambes arquées), un des objectifs de la prothèse sera d'aligner les os de la cuisse et du tibia, en travaillant sur l'orientation des coupes osseuses.
Corriger la déformation
Un des objectifs du chirurgien est de corriger cette angulation pour restaurer un membre inférieur axé, droit. Les deux pièces tibiale et fémorale doivent donc être posées perpendiculairement à l'axe du membre inférieur.
Pour poser la prothèse, le chirurgien fait des coupes osseuses successives sur lequelles seront posées les pièces de la prothèse en fin d'intervention.
Le chirurgien utilise les guides de coupe en métal, fournis par le fabriquant de la prothèse. Chaque guide est posé sur l'os et fixé avec des broches.
Le positionnement du guide est lui-même guidé par des instruments : par exemple, une tige est glissée dans le tibia, donnant l'axe du tibia. Le guide est fixé sur la tige pour faire une coupe perpendiculaire à la tige qui représente l'axe du tibia.
Coupe tibiale : la lame passée dans la fente de coupe, permet d'évaluer l'épaisseur de la coupe osseuse.

